On découvre chaque année de nouveaux acteurs et des projets de plus en plus qualitatifs, en phase avec les objectifs climatiques et environnementaux de la Région. Ils ont aussi une faisabilité économique affirmée.

On constate que les demandes proviennent de divers types d’organisations : coopératives, entreprises d’économie sociale, société anonyme, sprl… Et il y a une nette évolution du nombre de coopératives (10 lauréats sur 26 en 2019).

Dans le secteur de la construction, on a de plus en plus de porteurs de projets qui s’intéressent à l’économie circulaire depuis quelques années, dont certains sont des grosses entreprises en pleine transition. Dans les autres secteurs, la majorité des porteurs de projets sont issus d’entreprises initialement créées dans un but d’économie circulaire. On retrouve d’anciens lauréats qui introduisent de nouveaux projets (8 anciens lauréats cette année). Mais peu d’entreprises «classiques » qui semblent opérer un changement radical.

On constate une évolution du potentiel de création d’emplois : pour les 3 premières éditions, on avait un total de 230 emplois directs et indirects. Pour l’édition de 2019, on a une estimation de 105 emplois créés, dont 38 emplois directs. Le montant des subsides alloués est plus élevé, on est à près de 2 millions d’euros cette année (1,7 million d’euros en 2018). On perçoit aussi une croissance du nombre de projets 3R (réduire, réutiliser, recycler).

Surtout, ne pas rester seul ! Il y a de nombreuses possibilités d’accompagnement gratuit à la création d’entreprises, c’est une aide précieuse pour lancer son projet. Il faut profiter du réseau d’experts et des ressources disponibles, rencontrer les anciens lauréats, établir des partenariats. Et surtout, bien réfléchir au lien entre le projet à développer et les objectifs environnementaux de la Région (voir encadré). Et enfin, solliciter un soutien financier quand le projet est mûr et prêt à être lancé !