L’économie circulaire : un must !
L’économie circulaire : un must !
Le salon rassemblait une foule d’initiatives pour apprendre à faire soi-même, réutiliser, réparer… et tester les solutions lors d’ateliers gratuits. De quoi inspirer un engagement quotidien pour éviter la production de déchets et tout ça, sans contrainte !
L’événement était aussi l’occasion de mettre à l’honneur les 50 ménages bruxellois qui ont relevé le challenge Zéro Déchet tout au long de l’année 2019. Par la mise en pratique, ils ont découvert qu’il est possible de réduire les déchets ménagers de 75% sans bouleverser son mode de vie.
[Ecrans introduction : Challenge Zéro Déchet 2018]
Louis Gaudaré (en français) : « Ce soir on est rassemblés pour le Challenge Zéro Déchet qui est le rassemblement de 50 ménages qui vont essayer, en 5 mois, de réduire leurs déchets d’au moins 50%. »
[Ecran transition : S’engager]
Lore Claes (en néerlandais) : « En principe, Zéro déchet signifie plus de déchet du tout mais ce n'est pas réaliste. Il s'agit donc d'essayer de réduire au maximum ses déchets au quotidien.”
[Ecran transition : 27 octobre 2018, Formation compost]
Martin Kisiigha (en français) : « C’est vrai qu’on sait toujours ce qu’on peut faire, mais là on est dans le concret. On a pu voir une vermicompostière. On va voir maintenant un vrai compost. Et après ça on sera capables d’en faire un à la maison.
[Ecran transition : Apprendre]
Emile Sonneveld (en néerlandais) : « On a regardé la liste de contrôle qu’on avait reçue. Et on a mis certaines choses en place. On a par exemple supprimé les essuie-tout et on les a remplacés par un chiffon qu’on utilise pour nettoyer ce que l'on renverse. Et on est en train de peser le pour et le contre pour nos sacs. »
Audrey Damien (en français) : « Une des actions que j’ai mises en place c’est remplacer les mouchoirs en papier par des mouchoirs en tissu. J’ai essayé de venir avec mes propres contenants dans certains magasins, mais ça c’était difficile. »
[Ecran transition : 17 novembre 2018, Salon Zéro Déchet : rencontre avec les blogueurs]
Sylvie Droulans, de zerocarabistouille.be (en français) : « Tant pis, le déchet je le vivrai en conscience, j’accepte ce déchet en conscience. Il ne faut pas se flageller parce qu’on fait un déchet.
Sarah Vanden Bremt (en français) : « Aujourd'hui nous évaluons la façon dont ça s'est déroulé durant ce premier mois. Quels sont les "tops" et les "flops", donc quels sont les problèmes rencontrés et qu'est-ce qui a bien fonctionné?
Saloua el Youssoufi (en français) : « Le top, remplacer les mouchoirs en papier par des mouchoirs en tissu et le flop, convaincre mon mari de prendre des sacs avec lui pour faire les courses. »
Sylvie Droulans, de zerocarabistouille.be (en français) : Les gens ne sont pas au courant de tout ce qui existe et c’est en s’informant, comme aujourd’hui il y a des salons du Zéro Déchet où on découvre toutes les alternatives qu’on se dit je ne peux pas faire marche arrière, les solutions sont là aujourd’hui. C’est sûr !
[Ecran transition : Echanger, 15 décembre 2018, Rallye Zéro Déchet à Jette]
Samuel Zetten (en français) : « On fait une promenade dans les rues de Jette pour découvrir des endroits où on pourrait faire du Zéro Déchet, acheter en vrac, donner en seconde main, récupérer en seconde main, faire du compostage. Donc c’est aussi pour moi l’occasion de redécouvrir des endroits dont j’avais entendu parler ou de découvrir de nouveaux endroits. »
[Ecran transition : Découvrir]
Pauline Talbot, de Zero Waste Belgium : « On pousse la porte de magasins ou parfois les gens n’osent pas rentrer et donc c’est faire découvrir des lieux et des alternatives de consommation »
[Ecran transition : 2 février 2019, Faire ses produits d’entretien]
Aurélie Konen (en français) : « Pour moi c’était un vrai challenge de faire mes propres produits d’entretien. C’était vraiment la chose que j’imaginais pas du tout faire. Et puis voilà, je suis là !
Erika Vandeplas (en néerlandais) : « Dans une famille avec deux enfants, il est très difficile de trouver le temps de faire toutes ces choses. Je me voyais mal m'attaquer à cela. Ce que j'ai appris aujourd'hui est très simple et rapide, et je pense que je peux le faire!
[Ecran transition : Tester, 9 mars 2019, Visite d’un centre de tri]
Un visiteur : « On se rend compte des choses une fois qu’on les voit seulement. Les petites bulles qu’on voit séparément et qu’on utilise pas souvent, là on voit ce que ça donne quand c’est rassemblé et c’est monstrueux. Il suffit de regarder et d’ouvrir les yeux et on voit, juste au niveau textile les amoncellements de vêtements qu’on voit partout et ça fait bizarre. »
Ariane Godeau, de Espace Environnement (en français) : « Ils se rendent compte que “remettons les choses dans l’ordre » la 1ère chose à faire, c’est acheter moins. Achetons moins de vêtements, ne laissons pas des dizaines de vêtements dans notre garde-robe qui ne servent à rien et reposons-nous la question du besoin. Est-ce que j’ai vraiment besoin de ça et si j’en ai vraiment besoin, ok alors on va chercher en seconde main. C’est une 2ème étape dans la démarche du Zéro Déchet. »
Ioanna Mitrofan, une visiteuse (en français) : « J’étais assez étonnée de voir combien de déchets on produit. 400.000 tonnes par an de déchets incinérables, c’est énorme ! Il faut s’arrêter c’est clair ! Je le fais déjà et je vous invite à le faire aussi ! Tout le monde ! »
Le/la Bruxellois·e produit 171 kg de déchets non triés par an.
Les participants au challenge Zéro Déchet en ont produit seulement 43 kg en moyenne sur une année.
Nouveauté du salon Zéro Déchet en 2019 : une soirée dédiée aux professionnel·le·s. L’occasion de rencontrer des prestataires de biens et de services, de s’inspirer de pratiques innovantes et de s’informer des dernières tendances.