zéro carbone

Ensemble, pour un air plus sain

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Ensemble, pour un air plus sain

Saviez-vous que nous respirons 15.000 litres d’air pur par jour ? Bruxelles Environnement veille continuellement à améliorer la qualité de l’air, pour préserver votre qualité de vie.

L’année 2020 a été marquée par le lancement du partenariat « Brussels Clean Air Partnership » impliquant des partenaires locaux, des universités, des associations environnementales et des groupes de citoyens. L’objectif ? Améliorer ensemble la qualité de l’air à Bruxelles ! Olivier Brasseur, Chef du département Laboratoire et Qualité de l’air, nous explique les ambitions de ce partenariat.

Écoutez le podcast

[Titre] Ensemble, pour un air plus sain

[Introduction] Bonjour, vous écoutez un podcast de Bruxelles Environnement. Nous allons parler de la qualité de l’air à Bruxelles. Le sujet est actuel et très important car préserver la qualité de l’air, c’est préserver notre santé. En 2020, des partenaires locaux, des universités, des associations environnementales et des groupes de citoyens se sont rassemblés pour former le partenariat « Brussels Clean Air Partnership ». L’objectif est d’améliorer ensemble la qualité de l’air à Bruxelles, notamment via des projets participatifs. On en parle avec Olivier Brasseur, chef du département Laboratoire et qualité de l’air de Bruxelles Environnement.

[Question] « Olivier, pouvez-vous nous expliquer comment ce partenariat se concrétise ? »

[Olivier Brasseur, chef du département Laboratoire et qualité de l’air de Bruxelles Environnement, en français] « Oui. Il s’agit d’un partenariat qui a été établi pour une durée de trois ans et qui a pour objectif de soutenir les efforts du gouvernement en matière de lutte contre la pollution atmosphérique. Ce partenariat va également contribuer à renforcer les activités de Bruxelles Environnement en matière de surveillance, de gestion et d’amélioration de la qualité de l’air. Ce partenariat rassemble toute une série d’acteurs : le pouvoir politique, l’administration, mais aussi des ONG, des mouvements citoyens, des associations et des universités. Donc, c’est un partenariat relativement unique. C’est vraiment une première à Bruxelles. Il y a trois axes, trois priorités qui ont été mises en évidence et définies pour ce partenariat : la surveillance de la qualité de l’air, l’évaluation en termes d’impact santé et d’émissions et la sensibilisation, donc l’adhésion des citoyens à toutes les mesures que l’on pourrait mettre en œuvre pour améliorer la qualité de l’air. »

[Question] « Quels sont les projets développés pour surveiller la qualité de l’air ? »

[Olivier Brasseur] « Pour la surveillance de la qualité de l’air, il y a deux projets qui ont été définis. Tout d’abord, un projet avec les Chercheurs d’air, qui consiste à installer des tubes passifs pour la mesure du NO2 dans 50 sites en Région bruxelloise. Puis un projet de Remote sensing qui va permettre d’évaluer directement les émissions réelles des véhicules et donc d’avoir une meilleure connaissance des émissions, et éventuellement de voir ce qui ne va pas – donc peut-être de mettre en évidence des fraudes. »

[Question] « La surveillance et l’évaluation sont fortement liées. Y a-t-il d’autres projets, notamment pour l’évaluation de la santé ? »

[Olivier Brasseur] « Oui. Il y a encore un projet pour l’évaluation de la santé des enfants. C’est vraiment le groupe à risques le plus critique en Région bruxelloise. Il s’agit d’un projet de biomonitoring humain, qui va permettre de mettre en évidence les effets liés à l’exposition à la pollution de l’air et les effets directs sur la santé des enfants, les effets précoces, liés à l’exposition à long terme. A côté de cela, il y a également un projet de modélisation de la qualité de l’air, qui consiste à mettre en place un outil qui va évaluer les scénarios d’émissions, donc par exemple de réduction de flux de trafic dans certaines rues, ou à l’échelle d’un quartier ou à l’échelle de la Région, et de voir l’impact sur la qualité de l’air. »

[Question] « Vous avez aussi une série de projets de sensibilisation ? »

[Olivier Brasseur] « Oui, il y a deux projets de sensibilisation. Un projet de sensibilisation dans les écoles, qui va consister à former les enseignants à la qualité de l’air en fonction de l’âge des enfants. C’est un projet qui s’adresse aux écoles maternelles, primaires et secondaires. Et le projet Curieuzeneuzen, qui est un projet de sensibilisation à la qualité de l’air pour le public, les citoyens, qui va solliciter environ 3.000 citoyens pour mesurer directement le NO2 au niveau de leur domicile. Il y aura tout un lien avec une campagne médiatique. »

[Question] « L’année 2020 a été un petit peu particulière. Dans quelle mesure les citoyens se sont-ils impliqués dans ces projets ? »

[Olivier Brasseur] « Les citoyens se sont impliqués à travers le projet des Chercheurs d’air, pour la mesure du NO2 dans 50 sites en Région bruxelloise. L’appel a été lancé au mois d’août. La sélection s’est faite au mois de septembre et le projet a réellement débuté à la fin du mois d’octobre. Les citoyens sont sollicités pour installer les tubes passifs chez eux, les changer régulièrement puisque les mesures vont être effectuées pendant un an – tous les mois, il faut changer les tubes – et puis après, les tubes sont envoyés, puis ils vont recevoir les résultats. Il y aura toute une discussion et une sensibilisation par rapport aux résultats obtenus. »

[Question] « Quelles sont vos ambitions pour les mois à venir ? »

[Olivier Brasseur] « Pour les mois à venir, tout d’abord, c’est le lancement du projet Curieuzeneuzen, qui n’est pas encore lancé actuellement. Il va débuter au mois de mai. Deuxième chose que l’on peut souhaiter, compte tenu du contexte sanitaire qui a été assez compliqué, c’est de relancer un petit peu l’enthousiasme au niveau des écoles, notamment par rapport au projet Babel’Air et au projet de biomonitoring humain. Pour qu’il y ait un peu plus d’adhésion et un peu plus de motivation autour de ces deux projets. Et puis, un fait assez intéressant, c’est qu’on voit qu’en 2020, on respecte vraiment très très bien les normes de qualité de l’air, même dans les endroits les plus compliqués, comme les sites à trafic très dense, et ceci grâce à la réduction du trafic liée aux mesures sanitaires. Donc ça, c’est très motivant de voir qu’on a une telle amélioration de la qualité de l’air quand il y a des mesures assez strictes qui sont prises au niveau du transport routier, ce qui nous montre quand même qu’il y a de belles perspectives dans ce sens pour l’avenir. »

[Conclusion] « Très bien. Merci. Nous invitons chacun et chacune à améliorer la qualité de l’air à Bruxelles. Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site de Bruxelles Environnement. Merci pour votre intervention, Olivier Brasseur. »

[Olivier Brasseur] « Avec plaisir. »

[Fin]

La circulation à Bruxelles, des voitures, un vélo et une trottinette.
Promeneurs le long du Canal.

À Bruxelles, capitale de l’Europe, le déploiement de nouvelles pistes cyclables, l’interdiction progressive des voitures les plus polluantes et les investissements dans les transports publics ont contribué à améliorer la qualité de l’air en ville.

Cependant, la pollution atmosphérique reste une menace importante pour la santé publique, liée à environ 9.000 décès prématurés en Belgique chaque année.

La pollution atmosphérique a un coût élevé pour la santé publique, l’environnement et nos économies.

Le Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale et Bruxelles Environnement lancent un partenariat avec Bloomberg Philanthropies pour améliorer la qualité de l’air à Bruxelles.

En collaboration avec des partenaires locaux, des universités, des ONG et des groupes de citoyens, ce partenariat unique tirera parti du pouvoir des données et de la science citoyenne.

Des ONG et les citoyens nous aideront à mesurer la qualité de l’air et à cartographier les niveaux de pollution à Bruxelles.

Nous utiliserons les données recueillies pour agir et assainir l’air de la ville.

Nous travaillerons avec des experts pour étudier les sources de pollution et leurs impacts.

Cela nous aidera à prendre des décisions politiques plus éclairées.

Nous mobiliserons citoyens, enseignants et écoliers pour sensibiliser le public et les aider à être mieux informés sur cette question importante.

Ensemble, nous pouvons assurer une vie meilleure, plus longue et plus saine en agissant pour un air plus propre dans nos villes.

BRUSSELS CLEAN AIR PARTNERSHIP