— qualité de vie
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Comme citoyen, je suis très motivé à l’idée de pouvoir contribuer à la définition d’une politique publique, dans une démarche de service public. En plus de l’enquête, notre petit jardin à Auderghem a été sélectionné pour faire un échantillonnage de la terre. L’ensemble des échantillons collectés chez les citoyens doit permettre d’avoir une image utile de l’état des sols à Bruxelles.
La pelouse n’était pas très jolie. Il y a une dizaine d’années, nous avons décidé de « laisser faire » : pas d’engrais, pas de pesticides, mais aussi pas de tonte. Juste quelques plantes aromatiques et un compost. Et tout doucement, on a vu le sol s’améliorer, l’équilibre hydrique de ce terrain très argileux changer. Beaucoup d’insectes pollinisateurs se sont installés. Mais ça prend du temps évidemment.
La question de la pollution des sols est très importante, mais pas seulement. En ville, surtout, il y a vraiment quelque chose à faire pour lutter contre l’imperméabilisation et pour protéger les nappes phréatiques. Cela ne concerne donc pas seulement la gestion des espaces verts. On densifie beaucoup à Bruxelles et je pense qu’il faut des règles plus contraignantes pour protéger les sols.
C’est vraiment très intéressant et très utile dans une ville d’avoir une approche globale qui prend en compte les différents enjeux des sols. Car en réalité, le sol est un vrai patrimoine : on ne peut pas le chiffrer, mais il est essentiel à notre qualité de vie. On doit vraiment réagir maintenant pour le protéger !