— qualité de vie

Infractions environnementales : gérer l’augmentation constante de plaintes

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Une installation trop bruyante, des fumées noires chez un voisin, des travaux détruisant une zone naturelle : en cas d’infractions environnementales, des plaintes peuvent être déposées auprès de Bruxelles Environnement. Leur nombre a augmenté ces dernières années. En 2021, des mesures ont été prises pour y répondre plus rapidement. Nous en parlons avec Vincent Cauchie, responsable de la division Inspectorat et sols pollués de Bruxelles Environnement.

Interview

Le nombre de plaintes environnementales a beaucoup augmenté ces dernières années (+70% depuis 2013). Comment l’expliquez-vous ?

Nous pouvons supposer que l’augmentation des plaintes est liée à l’évolution démographique et à de nouvelles exigences en termes de qualité de vie. De plus, avec le confinement, les gens se sont retrouvés chez eux et se sont rendu compte des nuisances. L’augmentation des signalements montre aussi que le rôle de Bruxelles Environnement est de plus en plus reconnu.

La majorité des plaintes concerne toujours les bruits et vibrations mais ces dernières années, nous recevons plus de signalements pour des atteintes à la biodiversité, à la destruction d’espaces naturels ou d’espèces protégées (8 fois plus en 2021 qu’en 2013).

En 2021, nous avons communiqué via notre site pour réorienter les gens vers les bons services (par exemple, les communes), car nous recevons souvent des plaintes pour lesquelles nous ne sommes pas compétents (par exemple, concernant des pollutions lumineuses). Pour diminuer la charge de travail, nous avons également fait appel à des experts extérieurs : facilitateurs bruit, experts en isolation acoustique ou sons amplifiés, etc. Et nous continuons à développer de nouvelles pratiques pour répondre plus vite aux citoyens.